Histoire et Patrimoine

Vestiges préhistoriques Tumulus. Image : Midi Libre
De nombreux vestiges, principalement des tombes (dolmens, tumulus et menhirs) datant du néolithique et du chalcolithique (environ 2 500 à 2 000 avant J.C.) témoignent d’une très ancienne présence humaine dans la garrigue murloise : la Pierre du Banel, la Caisse des Morts.
D’autres, plus récents, laissent imaginer l’utilisation et l’importance historique des ressources forestières (fours de potiers et fours de verriers du Moyen Âge, cabanes de « bouscatiers » et restes de charbonnières …). En 2014, à l’occasion de la construction du parc photovoltaïque, un tumulus ainsi que d’autres vestiges ont encore été découverts.

Deux seigneuries ont marqué l’histoire locale : la seigneurie de Murles et celle de Caravettes.
En 1121, Bernard IV, Comte de Melgueil (Maugio) et de Substantion (Castelnau le Lez) donne à sa
future femme Guillemette « le château de Murles avec tout son territoire et tout ce que j’ai dans la paroisse de St Jean de Murles ».
La baronnie de Caravettes était un fief noble dépendant des Comtes de Melgueil et de Substantion.
Avec la cession de la seigneurie à la commune de Montpellier, le dernier vrai baron disparaît.

La baronnie étant devenue communale, tous les  montpelliérains de l’époque pouvaient se considérer comme des barons. Encore fallait-il réserver ce titre aux « vrais » montpelliérains, ceux qui pouvaient justifier d’ancêtres directs nés à Montpellier. La tradition était née. Actuellement, l’association « La Baronnie de Caravètes » perpétue cette tradition et donne l’occasion, au cours de cérémonies d’intronisation à Montpellier et à Murles, de rappeler les liens historiques entre les deux communes.
Cérémonie des Barons de Caravètes de 2014
Visite des ruches, avec l’apiculteur, par les enfants de Murles (avril 2015)
Visite de l’élevage de Pascal Teillard par les enfants de Murles (mars 2015)

Le village de Murles accueille plusieurs agriculteurs dont Pascal Teillard, propriétaire du domaine de
Caravettes. Ce domaine est un bel exemple de diversification des activités agricoles, mais il symbolise aussi une prise de conscience : « ce qui est produit ici doit être consommé à moins 50 km à la ronde ». Ainsi, Pascal Teillard, loin de la monoculture, répond à la demande locale dans des productions aussi variées que le vin, les veaux Aubrac, le miel et les céréales.

Du côté de la vigne, 15 hectares permettent de produire des cépages comme syrah, grenache, et
mourvèdre, permettant d’offrir des cuvées de caractère à ses clients. Ajoutons que conscient des enjeux liés à l’utilisation des pesticides, Pascal Teillard se convertit progressivement à la production des vins en bio.
Un apiculteur est venu s’installer sur son exploitation et ces abeilles servent « de sentinelles de
l’environnement ».

Enfin, dernier pari en date, la constitution d’un troupeau de vaches Aubrac pour la production de
veaux ; l’objectif est de nourrir les bêtes avec le fourrage et les céréales produits sur les terres de
l’exploitation ce qui a donné une toute autre dimension à cette belle aventure agricole.